Nous vous recommandons 2 règles essentielles pour se constituer un complément de revenus suffisant au moment de la retraite. Règles connues de tout le monde, mais restant souvent que de bonnes résolutions que l’on n’applique pas..
Idéalement une retraite se prépare vers 40 ans, voir avant dés lors que certains objectifs prioritaires (achat de sa résidence principale, parts de cabinet…) ont été réalisés, ce qui permet idéalement de calculer sa part d’épargne régulière à consacrer à la préparation de ses revenus pour ses vieux jours.
Pour vous convaincre un seul exemple pour que le temps soit votre meilleur allié:
Pour vous constituer à vos 65 ans une rente viagère de 500 € par mois réversible à 60% au profit du conjoint, revalorisée chaque année et dans le cadre fiscal du PER (rendement net moyen de votre épargne retenu : 3% , ce qui implique obligatoirement une bonne bonne dose d’unités de compte en 2023 ) il vous faut épargner (cotisations constantes) chaque mois :
- 240 € en débutant à 30 ans
- 314 € en débutant à 35 ans
- 423 € en débutant à 40 ans
- 597 € en débutant à 45 ans
- 894 € en débutant à 50 ans (pour information l’espérance de vie à 50 ans est de 81 ans pour un homme, 86 ans pour une femme).
Dés lors que vous avez une capacité d’épargne certaine, il faudra diversifier vos avoirs en vue de la retraite. Cette diversification pourra aussi se faire par étapes successives au cours de votre carrière professionnelle en tenant compte de vos priorités et de certaines échéances importantes (exemple fin d’un crédit immobilier ou professionnel). Attention diversifié ne veut pas dire se disperser….
« L’idéal » au moment de la retraite serait d’avoir un patrimoine qui permettrait de se constituer plusieurs compléments de revenus et répartis de la façon suivante (ceci n’étant qu’un exemple, chaque cas étant particulier) :
- 1/3 par de l’immobilier locatif (personnel ou professionnel si achat mûrs du cabinet)
- 1/3 de revenus viagers revalorisés (exemple : retraite Madelin ou nouveau PER, PERP)
- 1/3 de revenus issus d’un capital (exemple : intérêts d’une Assurance Vie)
Ce type de répartition aurait pour avantage d’allier une certaine disponibilité (Assurance-Vie), une possible transmission de son patrimoine (immobilier, cadre fiscal de l’Assurance Vie) et des revenus garantis à vie (retraite Madelin -PER).
Nous rencontrons parfois des praticiens qui vont miser toute leur retraite sur du 100% immobilier par exemple (avec parfois les aléas liés à la location et aux travaux de rénovation) ou bien encore sur du 100% Madelin/PER se privant de toute disponibilité de capital en phase de constitution et donc en cas de besoin. Une fois l’erreur commise, il est très difficile de modifier la trajectoire, surtout au moment de la retraite, une rente viagère par exemple aliénant de façon irrévocable votre capital.